Bienvenue à la communauté fle

Ce blog s'adresse aux enseignants et aux apprenants de français langue étrangère. Il s'agit de partager mes idées d'activités et mon matériel pour la classe de fle ainsi que d'apporter des informations sur l'actualité culturelle française. Il est aussi le reflet de mon univers et mes gouts personnels. Il se dirige surtout aux niveaux intermédiaire (B1 et B2) et avancé (C1).
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lundi 27 mai 2013

Le monde EN - CHANTÉ de Jacques Demy

La cinémathèque française a conçu une exposition autour du réalisateur Jacques Demy pour ce printemps 2013, ce qui est une très belle occasion de (re)découvrir son univers féérique.
Loin de l'esthétique réaliste, ses films allient peinture et musique dans une atmosphère apparemment légère mais pointée de mélancolie. Il affirme d'ailleurs qu' "un film léger parlant de choses graves vaut mieux qu'un film grave parlant de choses légères".
Lien pour l'expo : le monde enchanté de Jacques Demy



vendredi 1 mars 2013

Le pianocktail

Le pianockctail est une invention farfelue qui apparaît dans le roman de Boris Vian L'Écume des jours (1947). Il s'agit d'un piano qui crée des coktails en fonction des morceaux de musique interprétés.


Voici un extrait du roman où on explique le fonctionnement du fameux pianocktail :

« - Prendras-tu un apéritif ? demanda Colin. Mon pianococktail est achevé, tu pourrais l’essayer.
- Il marche ? demanda Chick.
- Parfaitement. J’ai eu du mal à le mettre au point, mais le résultat dépasse mes espérances. J’ai obtenu, à partir, de la Black and Tan Fantasy, un mélange vraiment ahurissant.
- Quel est ton principe ? demanda Chick.
- A chaque note, dit Colin, je fais correspondre un alcool, une liqueur ou un aromate. La pédale forte correspond à l’œuf battu et la pédale faible à la glace. Pour l’eau de Selbtz, il faut un trille dans le registre aigu. Les quantités sont en raison directe de la durée : à la quadruple croche équivaut le seizième d’unité, à la noire l’unité, à la ronde le quadruple unité. Lorsque l’on joue un air lent, un système de registre est mis en action, de façon que la dose ne soit pas augmentée – ce qui donnerait un cocktail trop abondant – mais la teneur en alcool. Et, suivant la durée de l’air, on peut, si l’on veut, faire varier la valeur de l’unité, la réduisant, par exemple au centième, pour pouvoir obtenir une boisson tenant compte de toutes les harmonies au moyen d’un réglage latéral.
»



Fle : à vous d'inventer un objet insolite ou bizarre. Il faut le décrire avec le plus de détails possible. Utilisez les couleurs, les matières, les formes et dites à quoi il sert.
 

Audrey Tautou et Romain Duris dans le film
A noter et à ne pas manquer : L'Écume des jours vient d'être adapté au cinéma par Michel Gondry qui semble le réalisateur idéal pour rendre à l'écran l'univers poétique et onirique de ce roman. Le film sort au printemps 2013.

 

jeudi 6 décembre 2012

La bohème

La bohème, qu'est-ce que ça évoque pour vous ? Une chanson de Charles Aznavour ou un opéra de Puccini? Les cabarets de Montmartre qui accueillent des artistes sans le sou mais plein de génie ? Un peuple nomade qui vit en marge de la société ?
L'exposition Bohèmes qui est présentée au Grand Palais jusqu'au 14 janvier 2013 permet de s'interroger sur ce terme chargé d'imaginaire. Souvent associé à la vie d'artiste, le terme est devenu un adjectif qui renvoie au rejet de la société bourgeoise et des esthétiques dominantes. 


Dans ce micro trottoir chacun donne sa vision de la bohème.
Quelle est la votre ?

vendredi 9 novembre 2012

Ce que le jour doit à la nuit

Voilà un beau titre de roman qui annonce une très belle lecture: une histoire d'amour impossible dans (ou entre ) l'Algérie française et l'Algérie algérienne. Mais ce qui touche réellement c'est l'amour et la tendresse de son auteur, Yasmina Khadra, pour son pays.


« Ici nous ne disons pas nostalgie, nous disons nostalgérie. […] L’Algérie me colle à le peau […]. Des fois, elle me ronge comme une tunique de Nessus, des fois elle m’embaume comme un parfum délicat. J’essaye de la semer et n’y arrive pas. Comment oublier ? J’ai voulu mettre une croix sur mes souvenirs de jeunesse, passer à autre chose, repartir à zéro. Peine perdue ! Je ne suis pas un chat et je n’ai qu’une vie, et ma vie est restée là-bas, au bled. J’ai beau essayé de rassembler toutes les  horreurs pour le vomir, rien à faire : le soleil, les plages, nos rues, notre cuisine, nos bonnes vieilles cuites et nos jours heureux supplantent mes colères et je me surprends à sourire là où je me prépare à mordre. »

Le roman vient d'être adapté au cinéma par Alexandre Arcady.

Je vous recommande le site de l'auteur, très intéressant pour le découvrir mais aussi pour cet article sur le choix de la langue française comme langue d'écriture : Le choix de la langue

samedi 8 septembre 2012

Le Bon Marché et Marjane Satrapi

Catherine Deneuve devant le Bon Marché
Le Bon Marché est le premier des Grands Magasins de Paris apparus au XIXe siècle. Il a d'ailleurs servi d'inspiration à Émile Zola pour son roman Au Bonheur des Dames. Moins connu à l'étranger que Les Galeries Lafayette il est néanmoins tout aussi chic.  A la différence des autres grands magasins parisiens, il est actuellement le seul a être situé sur la rive gauche (la moitié sud de la ville par rapport à la Seine) où historiquement sont regroupés les intellectuels (boulevard Saint Germain), les étudiants (le quartier Latin) et les artistes.

Pour refléter l'esprit libre de la rive gauche et à l'occasion de ses 160 ans, le Bon Marché rend hommage à Catherine Deneuve, à travers une série d'illustrations de Marjane Satrapi (l'auteur de Persepolis) mettant en scène l'actrice dans ses endroits préférés de ce côté du fleuve. Ces dessins vont décorer toutes les vitrines du grand magasin du 9 septembre au 7 octobre.


Au Jardin des Plantes

La chaîne de télé Arte a consacré un documentaire et un dossier très intéressants sur les grands magasins : Au Bonheur des Dames, l'invention du Grand Magasin. En voici la présentation :



vendredi 20 juillet 2012

Le nez de Cléopâtre

C'est Blaise Pascal, mathématicien et philosophe français du XVIIe siècle, qui a rendu célèbre le nez de Cléôpatre grâce à cette citation: "Le nez de Cléopâtre : s'il eût été plus court, toute la face du monde aurait changé". Selon Pascal, ce qui est secondaire peut prendre une importance considérable. Si la reine d'Egypte avait eu un autre visage, César et Marc-Antoine ne seraient pas tombés amoureux d'elle et l'histoire du monde aurait changé (jeu de mot entre la "face" du monde, ici l'histoire, et la "face" d'une femme).

Et si... ? 
C'est bien connu, avec des "si" on refait le monde.
Mais pourquoi ne pas proposer aux élèves de refaire l'Histoire, justement et de chercher des propositions d'Histoire alternative.
Ce type d'exercice qui consiste à réinventer l'Histoire constitue un genre littéraire, souvent vu comme un dérivé de science-fiction : l'uchronie (par juxtaposition des mots "utopie" et "chronos"). Il permet pour le FLE de travailler l'expression de l'hypothèse dans le passé (la condition de s'est pas réalisée).

Quelques exemples d'amorces d'uchronie, imaginez la suite :

Et si Christophe Colomb n'avait pas découvert l'Amérique....
Et si l'invincible Armada avait battu la flotte anglaise et les espagnols avaient envahi l'Angleterre...
Et si Marie-Antoinette n'avait pas été guillotinée...

On peut demander aux élèves de proposer des amorces sur l'histoire de leur pays.

Pour terminer, une vidéo de Ray Ventura : Le nez de Cléopâtre (1938) où le fameux nez aurait dû être cette fois plus long... et un extrait des paroles de cette chanson.




Si le nez de Cléopâtre avait été plus long
Si le grand Paganini n’avait pas joué d’violon
Et si Roméo n’avait pas rencontré Juliette, 
On n’en s’rait pas là !

Si vraiment tous les chemins ne menaient pas à Rome
Si le père Adam n’avait pas tant aimé les pommes
Si les gars de Jéricho n’avaient pas eu d’ trompettes,
On n’en s’rait pas là !

Oh non, sans tout cela on n’aurait pas d’ennuis
Oh non, tous nos tracas seraient bien vite enfuis ….

Car si la Joconde n’avait pas son fameux sourire
Si Cambronne n’avait pas eu son petit mot à dire
Si François premier s’était payé une bicyclette,
On n’en s’rait pas là ! 
(...)


vendredi 18 mai 2012

Exercices de style

L'ouvrage Exercices de styles (1947, Gallimard) de Raymond Queneau propose une seule histoire racontée 99 fois de 99 façons différentes. Chaque version de l'histoire doit illustrer un genre stylistique bien particulier. Brillant exemple d'application d'une contrainte littéraire en tant que moteur créatif, ce livre est précurseur de l’Oulipo (Ouvroir de littérature potentielle) dont Raymond Queneau, romancier, poète et amoureux des sciences, sera l'un des fondateurs.
 
L’histoire, plutôt anodine, tient en quelques mots:
Le narrateur rencontre dans un bus un jeune homme au long cou, coiffé d’un chapeau orné d’une tresse tenant lieu de ruban. Ce jeune homme échange quelques mots assez vifs avec un autre voyageur, puis va s’asseoir à une place devenue libre. Un peu plus tard, le narrateur revoit ce jeune homme qui est maintenant en train de discuter avec un ami. Celui-ci conseille de faire remonter le bouton supérieur de son pardessus.

Queneau s'amuse dans un Photos maton

Extraits :

Onomatopées.
Sur la plate-forme, pla pla pla, d’un autobus, teuff teuff teuff, de la ligne S (pour qui sont ces serpents qui sifflent sur), il était environ midi, ding din don, ding din don, un ridicule éphèbe, prout prout, qui avait un de ces couvre-chefs, phui, se tourna (virevolte, virevolte) soudain vers son voisin d'un air de colère, rreuh, rreuh, et lui dit, hm hm : «vous faites exprès de me bousculer, monsieur.» Et toc. Là-dessus, vroutt, il se jette sur une place libre et s'y assoit, boum. Ce même jour, un peu plus tard, ding din don, ding din don, je le revis en compagnie d'un autre éphèbe, prout prout, qui lui causait bouton de pardessus (brr, brr, brr, il ne faisait donc pas si chaud que ça…). Et toc »

L'arc-en-ciel
Un jour, je me trouvai sur la plate-forme d'un autobus violet. Il y avait là un jeune homme assez ridicule : cou indigo, cordelière au chapeau. Tout d'un coup, il proteste contre un monsieur bleu. Il lui reproche notamment, d'une voix verte, de le bousculer chaque fois qu'il descend des gens. Ceci dit, il se précipite, vers une place jaune, pour s'y asseoir. Deux heures plus tard, je le rencontre devant une gare orangée. Il est avec un ami qui lui conseille de faire ajouter un bouton à son pardessus rouge.



A noter : un hommage aux Exercices dans Style mode d'emploi

lundi 16 avril 2012

Gad Elmaleh - Les Français

Une vidéo amusante du comique Gad Elmaleh qui se moque de certains gestes des Français et de leur manie pour les formules de politesse :

vendredi 6 avril 2012

Le néologisme selon San-Antonio

San-Antonio, alias Frédéric Dard, est un des géants du polar français. Plus que les intrigues policières, c'est son style coloré, truculent et inventif qui le distingue. San-Antonio est un amoureux de la langue française qui prend un malin plaisir à s'amuser avec les figures de style et à imaginer de nouveaux mots. Il se vante d'ailleurs de n'avoir utilisé qu'un vocabulaire 300 mots (sur 175 livres !), “tous les autres, je les ai inventés”.


Dans l'extrait qui suit San-Antonio partage son opinion sur le français et nous encourage à inventer de nouveaux verbes :
 
Je rétrospecte pour bien me remettre dans l’œil les dédales de la prison. Ça vous chiffonne que je crée le verbe rétrospecter ? Faut pas, mes pommes, faut pas !

Ce qui manque à notre langage ce sont par-dessus tout des verbes. Le verbe c’est le ferment de la phrase, son sang, son sens, sa démarche. A partir de noms ou d’adjectifs, il est aisé d’en confectionner de nouveaux. Je vous engage tous (c’est aux jeunes que je cause, pas aux vieux kroumirs plus moisis que leurs manuels scolaires) à fabriquer du verbe pour que s’épanouisse notre langue. Ne vous laissez pas arrêter par la crainte de passer pour des incultes. Ce qui n’est pas français au départ le devient rapidement. Notre langue n’est pas la propriété exclusive des ronchons chargés de la préserver ; elle nous appartient à tous, et si nous décidons de pisser sur l’évier du conformisme ou dans le bidet de la sclérose, ça nous regarde ! Allons, les gars, verbaillons à qui mieux et refoulons les purpuristes sur l’île déserte des langues mortes !
© San-Antonio, Un Éléphant ça trompe, éd. du Fleuve Noir, Paris, 1968.

Et en voilà une petite liste, toujours de son cru. Observez la construction des verbes notamment).

allons-z'enfancer : chanter la Marseillaise
arc-en-ciélir : prendre toutes les couleurs de l'arc-en-ciel.
badaboumer : exploser
barburiéro : guérilléro barbu
bécébégiste : personne BCBG
camemberter : dégouliner, couler
croûtonner : collectionner des tableaux  

débabéliser : s'internationaliser
doigtonner : tâtonner avec un doigt
éjupée (une) : femme vêtue d'une jupe très court
embigoudée : qui porte des bigoudis
gueuledeboisé : affligé d'une gueule de bois
jéhannedarquer : brûler 
paroldhonneurer : donner sa parole d'honneur
particulé : noble
saintbernarder : sauver quelqu'un.
salvadordalien : qui se rapporte à Salvador Dali
 san-antonilogisme : néologisme san-antonien
saucetomater : saigner

vendredi 23 mars 2012

Sophie Calle

A l'occasion de la sortie de son nouveau livre Aveugles et de deux prochaines expositions prévues cet été à Arles, Sophie Calle est passée au Grand entretien de France Inter. Dans cette interview, elle revient sur son oeuvre et sur les processus de création artisitique.


vendredi 24 février 2012

Les Tontons flingueurs

Les Tontons flingueurs (1963) est une comédie de Georges Lautner dont les dialogues écrits par Michel Audiard sont devenus cultes. Il réunit un casting historique mené par Lino Ventura et les meilleurs acteurs secondaires de l'époque : Bernard Blier,  Francis Blanche, Jean Lefebvre, Robert Dalban et Claude Rich. Adapté d'un roman d'Albert Simonin, le film est un hommage aux films noirs classiques et reprend tous les clichés du genre dans un style humoristique.

L'argot parisien

Voici la scène de la cuisine qui réunit le casting au grand complet. Ses dialogues brillants témoignent du talent de Michel Audiard qui s'impose comme "le Shakespeare de l'argot parisien".


Objectif de l'activité : découvrir l'argot des années 60 et travailler la compréhension de certains traits d'oralité.
Commencez par donner les informations sur le film (réalisateur, acteur, synopsis), puis passer la scène une première fois. Demander aux élèves de donner leurs impressions sur ce qu'ils ont vu et entendu.
Puis, distribuer les dialogues et les faire lire. Réécouter la scène (3:54 - 7:05) avec les dialogues sous les yeux et faire relevez dans l'extrait  les mots ou expressions en argot. Déduire le sens en fonction du contexte et trouver les équivalents en langue standard. Relevez les traits d'oralité et finalement faire jouer la scène avec le dialogue sous les yeux.


RAOUL VOLFONI : L'alcool à c't'age là !
MONSIEUR FERNAND : C'est un scandale hein ?
RAOUL VOLFONI : Nous par contre, on est des adultes, on pourrait peut être s'en faire un petit ?
MONSIEUR FERNAND : Ça le fait est. Maître Folace ?
MAITRE FOLACE : Seulement, le tout venant a été piraté par les mômes. Qu'est ce qu'on fait, on s'risque sur le bizarre ? Ça ne va rajeunir personne.
RAOUL VOLFONI : Ben nous voilà sauvés.
JEAN : Tiens, vous avez sorti le vitriol ?
PAUL VOLFONI : Pourquoi vous dites ça ?
MAITRE FOLACE : Eh !
PAUL VOLFONI : Il a pourtant un air honnête.
MONSIEUR FERNAND : Sans être franchement malhonnête, aux premiers abords, comme ça, il ... A l'air assez curieux.
MAITRE FOLACE :Il date du Mexicain, du temps des grandes heures, seulement on a du arrêter la fabrication, y'a des clients qui devenaient aveugles. Oh, ça faisait des histoires.

Ils boivent
RAOUL VOLFONI : Faut reconnaître, c'est du brutal !
PAUL VOLFONI : Vous avez raison, il est curieux hein ?
MONSIEUR FERNAND : J'ai connu une polonaise qu'en prenait au petit déjeuner. Faut quand même admettre que c'est plutôt une boisson d'homme. (Il tousse)

Ils se resservent
RAOUL VOLFONI : Tu ne sais pas ce qu'il me rappelle ? C't'espèce de drôlerie qu'on buvait dans une petite taule de bien ho har, pas tellement loin de Saigon. Les volets rouges et la taulière, une blonde komac. Comment qu'elle s'appelait non de dieu ?
MONSIEUR FERNAND : Lulu la nantaise.
RAOUL VOLFONI : T'as connu ?
PAUL VOLFONI : J'lui trouve un goût de pomme.
MAITRE FOLACE : Y’en a.
RAOUL VOLFONI : Et bien c'est devant chez elle que Lucien le cheval s'est fait dessoudé.
MONSIEUR FERNAND : Et par qui ? Hein ?
RAOUL VOLFONI : Ben v'la que j'ai pu ma tête.
MONSIEUR FERNAND : Par Teddy de Montréal, un fondu qui travaillait qu'à la dynamite.
RAOUL VOLFONI : Toute une époque !

dimanche 19 février 2012

10 nouveaux mots pour 2011

Le magazine hebdomadaire français Le Point publie un bilan amusant de l'année sous forme de listes. En voilà un petit extrait, une sélection de nouveaux mots dans le dictionnaire Larousse pour l'année 2011 :
 
10 nouveaux mots dans le Larousse

Listes pour 2011 - Le Point - Publié le 30/12/2011

 

1. Conspirationniste : quelqu'un voulant persuader autrui que les détenteurs du pouvoir pratiquent la conspiration du silence pour cacher des vérités.
2. Gagnant-gagnant : résultat d'une négociation favorable à chacune des parties.
3. Ordiphone : téléphone intelligent (smartphone).
4. Présentéisme : fait d'être assidûment présent, notamment sur le lieu de travail.
5. Prêt-à-penser : ensemble d'idées toutes faites.

... dont 5 mots de la francophonie

6. Alphabétiseur : personne qui apprend à lire aux adultes (Afrique).
7. Belgitude : ensemble de valeurs culturelles propres aux Belges ; caractère de ce qui est belge (Belgique).
8. Endisquer : Enregistrer un disque audio (Québec).
9. Molière : richelieu (Belgique).
10. Nez : Faire son nez : faire le malin, l'important (Belgique).


Objectif : découvrir des néologismes et réfléchir à leur formation
Masquer les définitions des mots. Faire lire les mots et demander de repérer les différents types d'affixes. Dans un deuxième temps, demander aux élèves de trouver une définition. D'abord par deux, ils doivent en discuter et se mettre d'accord, puis chaque groupe présentera à la classe sa proposition et la justifier. Finalement le professeur découvre la solution.

vendredi 17 février 2012

Sempé

L'expression du regret avec Sempé 
Niveau B2

Sempé esr un dessinateur humoristique français surtout connu pour avoir illustrer Le Petit Nicolas.
Voici une de ses vignette qui permet de travailler l'expression du regret et le conditionnel passé :




Masquer le texte avant de présenter la vignette aux élèves.
Demander de décrire l'image et de donner une explication à la scène. Pourquoi la femme menace-t-elle l'homme avec un pistolet ? Faire des hypothèses sur ce qu'elle pourrait lui dire.
Découvrir le texte et le faire lire. Relever les conditionnels. Faire expliquer son emploi.
Puis demander de rédiger un court texte exprimant le regret qui commence par "j'aurais bien aimé..."